IMG_1352Eux, c’est surement le duo de rappeur liégeois à surveiller. La rédaction a eu la chance d’en apprendre sur leur parcours autour de quelques viennoiseries. C’est pourquoi cette introduction restera courte, tout ce qui est à savoir se trouve juste en-dessous.

Le groupe

C’est aux alentours de l’âge de 16 ans, et après avoir connu la musique au travers de la danse, qu’ils se sont mis au rap. En réalité, il n’y eu pas de moment précis où ils se sont décidés à officialiser l’existence du groupe. Simplement une vibe commune qui les poussera à continuer à s’amuser sur des improvisations de textes et des productions musicales.

Ayant toujours tout entrepris à deux, se lancer dans la musique en duo était presque inévitable. Cependant, ils refusent de se définir un rôle précis, préférant apprécier la richesse et l’authenticité que leur apporte la liberté.

Fins stratèges et perfectionnistes, Moji et Sboy estiment que dans toute chose que l’on entreprend, rien ne doit être laissé au hasard. Cherchant à mettre toutes les chances de leur côté, ils savent écouter les retours de leur public et penser les visuels.

Inspirations

Moji et SboyAu niveau du style musical, ils ont en commun d’apprécier la guitare. C’est instrument qui à leurs yeux, « laisse beaucoup de place à la voix et permet d’exprimer des émotions diverses ». Individuellement, Sboy écoute majoritairement de la musique francophone, là où Moji s’inscrit davantage dans le rap US.

Pour ce qui est de l’écriture, c’est lorsque la production musicale le prend au cœur que Moji trouve l’inspiration. Sboy, lui, inscrit dans ses textes des choses qu’il désire matérialiser et évacuer. « Une sorte de thérapie un peu impudique » comme il dit.

Leurs expériences

Jusqu’ici ils ont connu quatre scènes. La plus mémorable reste encore celle du festival des Ardentes, l’été passé. C’est par celle-ci qu’ils ont pu réaliser l’évolution qui est la leur, au vu du public présent. « On paniquait un peu qu’il n’y ait personne pour nous. De là où j’étais, je ne voyais que quelques personnes. Là j’ai un petit coup au moral. Puis quand je monte sur scène, je me dis « Oh putain ». Il y avait en réalité 300-400 personnes qui criaient. C’est la première fois que ça nous arrivait. » (Moji).

D’ailleurs, c’est une scène qu’ils refouleront ce 11 juillet, après être passés par Nice le 19 mars. En outre, ils espèrent en connaître d’autres en France et en Suisse, où se trouve une grande partie de leur public.

Leurs projets

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Actuellement, ils travaillent sur leur prochain EP dont la sortie n’est qu’imminente. Celui-ci sera très varié et d’avantage mature. Ils sont conscients d’être attendus au tournant. C’est pourquoi ils espèrent ne pas décevoir, puisque à leurs yeux « tout va se jouer cette année ».

Ce que l’on gardera de cette rencontre, c’est que dans ce qu’ils veulent proposer, il y a énormément d’authenticité, de réflexion et de générosité. C’est pourquoi maintenant que leurs noms ne vous sont plus inconnus, la rédaction vous invite à aller découvrir leur univers.

Sanchine Shrimbere